Rencontre au clair de lune [PV Inoue]

Un vent léger chargé d'énergie spirituelle soufflait ce soir là, et comme à son habitude Ulquiorra observait la lune avec une mélancolie débordante. Lui même ne savait pas pourquoi la lune l'intriguait tant, sans doute car c'était la plus belle chose que l'on pouvait voir depuis le Hueco Mundo. Le Hueco Mundo est une vaste plaine de dunes de sable blanc qui miroitait avec la lumière de la lune. Les alentours étaient déserts, seuls quelques Hollow passaient de temps en temps et encore, en ressentant la pression spirituelle que dégageait Ulquiorra ils abandonnaient rapidement les lieux...

-Quel ennui... Se murmura-t-il.

Mais soudainement une idée traversa l'esprit d'Ulquiorra. Une petite visite dans le monde des humains ne lui ferait pas de mal. Alors il ouvra un portail en direction du monde des humains. Après un court laps de temps il arriva à destination. Il faisait également nuit, mais là l'air était beaucoup plus léger et l'air était plus frais. C'était une belle soirée, les gens se promenaient paisiblement, certains se tenant la main unis par l'amour qu'ils partagent et d'autres seuls en regardant envieusement les jeunes couples. Ulquiorra n'avait jamais eu accès à l'amour, ni l'effet d'avoir quelqu'un qui s'intéresse à vous et qui éprouve de la tendresse à votre égard. Il était un peu jaloux car ces jeunes amoureux avaient l'air heureux et ne semblaient manquer de rien. Qu'avait-il lui ? Rien... Malgré les sentiments qui se bousculaient en lui, Ulquiorra gardait son air désinvolte et mélancolique.

*Assez perdu de temps !* Ulquiorra disparût subitement, il sautait de toit en toit sans direction précise en quête d'une "distraction". Soudainement il s'arrêta d'un coup. Ses yeux s'étaient posés sur une maison avec une lumière allumée. A l'intérieur il y avait une jeune adolescente aux cheveux roux. Ses yeux pétillaient de bonheur et de joie de vivre, elle semblait être l'humaine la plus heureuse du monde. C'était tout le contraire d'Ulquiorra... Il resta là à observer la jeune fille avec les mêmes yeux que lorsqu'il scrute la lune. Ses yeux émeraudes reluisait avec la lumière que dégageait cette pleine lune, c'était une belle soirée... Il décida alors de s'approcher un peu plus. En un bond il se retrouva rapidement face à la fenêtre de la jeune humaine. Qu'est-ce qui pouvait la rendre si heureuse ? Ulquiorra voulait le savoir, pourquoi n'aurait-il pas le droit lui aussi de ressentir ce sentiment de bien être ?

Lui qui n'avait jamais connu la compassion ni la tendresse ne s'en souciait pas plus que sa, mais dès qu'il venait dans le monde des humains sa facette cachée faisait surface. Son caractère inflexible laissait place à un homme sensible et vulnérable qui voulait découvrir le bonheur. D'un coup son esprit fût transpercer par une révélation inattendue... C'était cette jeune femme aux longs cheveux roux, aux yeux pétillants, au sourire paisible et au tempérament positif qui lui avait causé toutes ces questions ! Elle dégageait quelque chose de nouveau chez Ulquiorra, quelque chose qu'il n'avait jamais ressentis auparavant. Il n'était même pas capable de nommer ce sentiment qui venait de le frapper de plein fouet. Il avait l'impression que le monde tournait au ralentit et que chacun de ses mouvements étaient ralentis par une force invisible. Qu'est-ce que sa pouvait bien être ? Malgré les réflexions inespérées il ne trouva pas la réponse à sa question, il savait juste que cette adolescente venait de l'envahir d'un sentiment étrange et inconnu à ce jour. Mais ses pensées furent vite détournées par le craquement d'une tuile qui fît un bruit sec sous son pas. Sans le savoir il venait d'attirer l'attention de la jeune femme...

Orihime se trouvait chez elle, elle était rentrée il y avait à peine quelques heures, elle revenait du lycée. Elle avait été contente quand elle eut franchit le seuil de sa porte, un peu de repos lui faisait plaisir. Elle avait rangé quelques affaires qui traînaient sur le sol de son appartement, elle s'empressa aussi de se diriger vers le coin cuisine pour se préparer quelque chose à manger, elle mourait de faim, elle était passé chez le pâtissier et avait prit des gourmandises pour les déguster chez elle, mais en chemin, elle les goûta et au final il ne restait plus rien, donc elle se rua près du réfrigirateur, l'ouvrit et en sortit divers aliments pour les cuire.

_ Oh la la que j'ai faim, vite préparons quelque chose de consistant à manger.

Pendant qu'elle était au fourneau, elle souriait inlassablement, contente de ce qui l'attendait, mais elle se mit aussi à penser à sa vie, à ses amis, elle se disait qu'elle avait de la chance. Elle avait passé une bonne journée au lycée avec eux, elle avait hâte de recommmencer une comme celle-ci. La jeune fille laissa mijoter son plat qui se trouvait dans une casserole, pour mettre en place, sur la petite table, une assiette ainsi que des couverts et un verre puis elle dirigea son regard vers la fenêtre, son attention fut attiré par le temps, il faisait nuit, l'heure était passée tellement vite, elle ne s'en était pas rendu compte.

_ Il fait nuit, je ne l'avais même pas remarqué...

Soudain, une chose lui revint en mémoire, il fallait sortir les poubelles, elle baissa le feu, pour ne pas que son plat brûla, elle saisit les sac de poubelles et ouvrit la porte, elle descendit l'escalier et s'approcha des bacs pour y mettre ce qu'elle avait en main, une fois qu'elle fut ceci, elle leva les yeux au ciel, celui-ci était beau, les étoiles brillaient et la lune et bien elle était plus que radieuse, resplendissante. La jeune fille ne put s'empêcher de la contempler, elle se disait qu'il était rare qu'elle avait l'occasion d'admirer le ciel en pleine nuit.

_ Oh c'est magnifique, je suppose que c'est encore mieux quand on partage ce moment avec une personne à laquelle on tient...

Elle reprit ses esprits et courut à son appartement pour voir où en était la cuisson de son repas. Dès qu'il fut prêt, elle s'empressa de se servir et alluma le petit poste de télévision qui se trouvait près d'elle, elle n'aimait pas manger dans le silence. Une fois qu'elle eut terminé, elle déposa son plat dans l'évier et se réinstalla à la table.

Son attention fut attirer par un livre qui se trouvait sur le rebord de l'étagère à côté d'elle, c'était un album de photos, elle le prit et commenca à le feuilleter. Quand elle posa les yeux sur le visage des personnes qu'elle connaissait, un sourire se dessina sur le sien, elle se mit même à rire quand certaines photos lui rappelaient des souvenirs.

Soudain, Orihime ressentit quelque chose d'étrange, le reiatsu d'un individu, elle ne comprenait pas ce qui se passait, était-ce Kurosaki ou un autre de ses amis, non c'était différent de ce qu'elle connaissait, elle n'osa bouger. Puis elle entendit un bruit qui la fit sursauter, cela provenait du toit, comme-ci une personne s'y trouvait. Décidée de chasser des idées lugubres de son esprit elle prit son courage et ouvrit la fenêtre, elle passa la tête et regarda en direction du haut.

_ Bon y a-t-il quelqu'un sur le toit ?... Enfin c'est ridicule, cela doit être un chat, oui celui de la voisine, il a dut sentir mon délicieux repas. Minou, minou, descends maintenant , allez, tu vas tomber sinon...

Ulquiorra qui avait passer un long moment à observer la jeune femme venait de se faire surprendre par celle-ci. Que faire ? La tue, fuir ou se cacher... Son corps l'incitait à la tuer mais son esprit lui était d'un tout autre avis. Il n'avait pas le temps de réfléchir à la question, alors il sauta sur le rebord de la fenêtre. La jeune femme se tenait là devant lui, les yeux écarquillés par la surprise de cette visite inattendue. Elle garda son sourire mais ses yeux exprimaient parfaitement ses sentiments, un mélange de peur et de surprise se mêlait à son bien être. Ulquiorra pouvait désormais distinguer parfaitement le visage de la jeune fille. Elle avait de magnifiques yeux bruns et des lèvres fines. Le tain clair, c'était une belle demoiselle. Ses longs cheveux roux étaient coiffés à l'aide de deux petites barrettes d'une couleur bleue turquoise. A la vue de l'adolescente Ulquiorra abandonna l'idée de la tué. A quoi bon ? Une mort inutile et cette fille qui se tenait devant lui avait fait ressentir un sentiment inconnu à ce jour pour lui. Bien que ses sentiments se bousculent dans la tête, Ulquiorra, comme à son habitude conservait le visage de toujours. Soit un visage dépourvu d'expression et de sentiments. Tout se manifestait dans son coeur et dans sa tête.

- Ne t'en fais pas... Je ne te veux aucun mal alors ne cris pas. Je n'ai pu m'empêcher de t'observer tout à l'heure et dit moi... Qu'est-ce qui te rend si heureuse ? Pourquoi souris-tu autant ? Qu'est-ce qui t'emplis d'un tel sentiment de bien être ?

Ulquiorra venait de rencontrer cette adolescente et il lui parlait comme si il l'a connaissait depuis plusieurs années. Il était toute ouïe à l'idée d'entendre la réponse de celle-ci. Allait-il peut être enfin découvrir le secret du bonheur ?

[HRP] Désolé d'avoir fait si court, je savais pas trop comment faire la suite[HRP]

Orihime fut surprise de voir un jeune homme sautait sur le rebord de la fenêtre, d'instinct elle recula, ses sentiments jonglaient entre la frayeur et la surprise, d'où venait-il ? Etait-ce bien lui qui se trouvait sur le toit ? Comment avait-il fait ? Que de questions innondèrent l'esprit de la jeune fille, mais elle voyait à son apparence qu'il était différent d'un humain même s'il arborait la même silhouette, il avait les cheveux noirs courts avec des yeux de couleur émeraude et une ligne descendant de ceux-ci jusqu'au bas des joues. Elle reprit son calme et décida de ne faire aucun geste brusque, elle ne savait pas ce qui pouvait arriver si elle ne bougeait ne serait-ce que d'un cheveu.

Puis il s'adressa à elle, en lui disant qu'elle n'avait pas à s'inquiéter, cela fut un peu dure pour Orihime, car aucun garçon n'était entrer dans son appartement et c'était bien la première fois qu'un inconnu s'immiscer chez elle. Mais elle le fit confiance, elle ne savait pas pourquoi, mais le jeune homme dégageait quelque chose de serein et aussi une profonde nostalgie, qu'elle ne put s'empêcher de lui adresser un regard rempli de compassion. La phrase de son invité lui confirma l'état d'esprit dans lequel celui-ci pouvait être, bien que son visage n'exprimait aucune émotion.

_ Et bien vous, vous n'êtes certainement pas un minou... Vous êtes étrange... * débarqué ainsi chez les gens, après les avoir épier, qui est-il ? * Vous voulez savoir ce qui me rend heureuse ?

Elle porta sa main vers sa poitrine et dirigea son regard vers l'album encore ouvert, qui se trouvait sur la table.

_ Je suis heureuse car j'aime ma vie, bon ce n'est pas tous les jours facile, mais grâce à mes amis, je me sens capable de tout supporter, leur soutien est très important pour moi. Peu importe ce qui peut arrivait, tant qu'il y a une personne qu'on aime à nos côtés on peut tout supporter. Un sourire rend les choses si facile et on est prêt à attaquer une journée avec gaieté. C'est important de rire, de sourire, que serait le monde si personne n'apportait d'amour aux autres...

Puis elle posa son regard sur l'individu, visiblement, lui avait des problèmes, du moins peut être qu'il y avait des choses qu'il ne comprenait pas.

_ Vous avez l'air si triste, vous n'allez pas bien, je peux peut être faire quelque chose pour vous ? Au fait mon nom est Orihime, Orihime Inoue.

Après sa phrase elle s'avança vers lui, fit un sourire et lui tendit la main, pour se présenter. Elle ne savait pas pourquoi elle faisait ça, mais elle voulait être amicale avec cet inconnu.

Au premier abord la femme fût effrayée. Mais elle se rassura vite, ce qui prouvait qu'elle n'était pas comme les autres humains. Le simple fait que celle-ci puisse le voir surpris Ulquiorra, mais de là à ce qu'elle réagisse avec un tel sang froid le surpris encore plus. Elle s'appelait Orihime Inoue... Elle était là en face de lui en lui tendant la main avec un sourire plein d'émotion. Ulquiorra n'avait pas prévu une telle réaction, alors il fût pris au dépourvu. Il ne savait pas comment réagir... La méfiance prenait le dessus, mais que pouvait-elle bien lui faire ? C'était lui l'intrus et l'étranger armé, pas elle. Alors il tendit également sa main vers la jeune femme. Elle avait les mains fines et douces. Venant de l'extérieur, la chaleur de la main à Orihime fût agréable. Lui avait les mains froides, bien que le temps de ce soir là fût doux. Tout en serrant la main à l'adolescente, il se faufila à l'intérieur par la fenêtre. Il ne pensa pas à un moment à demander la permission, la politesse était une notion très peu connue dans le Hueco Mundo. Monde dans lequel seul le plus fort survis et où les bonnes manières sont pour le moins inconnues...

A l'intérieur, il faisait bon et un sentiment de bien être régnait. L'appartement n'était pas très grand, mais la disposition des meubles rendait l'endroit spacieux. Tout était propre et bien rangé. Il y avait une table où était disposés une assiette avec un verre et des couverts. Une agréable odeur se dégageait de la cuisine. Le poste de télévision était allumé. Il y avait une de ses émission de jeux télévisés dont sont très friands les humains. Les humains avaient inventés un tas de divertissements. Aussi variés que stupides. Ulquiorra n'y voyait aucun intérêt... Sur une petite table était disposé un vase avec des fleurs. Elles étaient magnifiques avec des couleurs éclatants, mais au milieu de cette beauté résidait une rose fanée. Cela lui fit penser que, bien que Orihime aie l'air aussi heureuse elle devait forcément ressentir de la tristesse. Sur la table se trouvait l'album qu'elle avait mentionné. Ulquiorra s'en approcha et le prit. Dedans, étaient disposées des photos d'elle avec d'autres humains. Tous avaient l'air heureux, surtout elle. Elle semblait débordée de bonheur. C'était donc sa qui la rendait si heureuse... Mais malgré ces photos qui présentaient une amitié très forte, Ulquiorra ne comprenait toujours pas. Le monde des humains était décidément très complexe. Il y avait tellement de choses... L'amitié, l'amour, la famille, le travail... Autant de choses qui rendaient l'Homme compliqué. Ulquiorra avait eu l'occasion d'observer ces créatures durant de longues années. Il ne pensait qu'à une seule chose... l'argent. Ils étaient obsédés par celui-ci. Jusqu'à en devenir des moutons. Leurs réveils sonnaient à 6h00 et à 7h00 ils étaient déjà assis sur leur chaise de bureau à tapoter avec leur doigts sur une tablette avec pleins de chiffres et de lettres. Ils appelaient sa des claviers. Sa leur servait à faire de l'argent selon Ulquiorra. Esclaves d'eux mêmes, les Humains restait cependant intelligents. Bien que la plupart soient dénués de pouvoirs, ils avaient su évoluer au fil des années. Cela faisait de longues années qu'Ulquiorra s'aventurait dans le monde des humains pour se "nourrir". Cela lui permit de voir leur évolution ainsi que leur autodestruction... Depuis sa création, l'Homme se faisait la guerre contre ses confrères. Cela faisait partit de leur quotidien. Après tout, il n'était pas si différents que les Arrancars... La violence restait omniprésente.

Ulquiorra mit fin à ses pensées et détourna son regard du vase. Une odeur l'avait détourné de ses pensées. Il ne savait pas ce que c'était, mais sa sentait drôlement bon. Il fût guidé par son odorat, qui le mena directement dans la cuisine. Là-bas mijotait un petit plat qu'Orihime aurait sûrement mangé si il n'avait pas fait irruption chez elle... Les Hollows se nourrissant d'âmes, ne ressentait aucun appétit face aux plat des Humains, mais Ulquiorra était envouté par l'odeur de celle-ci. Sa semblait aussi bon que l'âme d'un récent défunt. Lorsqu'il s'apprêta à gouter la nourriture, il se rappela qu'il était en compagnie de la jeune demoiselle... Il se tourna vers elle et dit:

- Mon nom est Ulquiorra... Crois tu vraiment pouvoir m'aider, femme ? Comment pourrais tu m'aider... toi une simple humaine ?

Elle sentit que le jeune homme eut un moment d'hésitation à tendre sa main, les quelques secondes où la sienne fut dans le vide, lui donna l'air un peu bête, elle se disait que peut être ce n'était pas une chose qu'il faisait habituellement, elle faillit se rétracter, mais quand elle se rendit compte de ce qui se passait, celui-ci, serra sa main. Surprise elle fut, oui d'une part car il avait daigné lui rendre la politesse et d'autre part par la froideur de sa main, elle avait eu l'impression d'avoir un glaçon dans la paume, elle remarqua que lui aussi fut intrigué par la sensation que dégager la sienne, de la chaleur. Gênée elle était, elle avait un geste amicale avec une personne étrange, qu'elle ne connaissait pas et qui de surcroît l'espionner du toit.

Puis le jeune homme entra dans l'appartement, Orihime ne savait pas ce qu'il fallait faire, bon il ne lui avait rien fait et n'avait pas l'air dangereux, mais ce n'était pas convenable tout ça, elle ne se voyait lui dire de sortir de chez elle et bien qu'aucune menace n'émanait de lui, elle ne préféra pas contredire son action et le laissa donc aller et venir dans l'appartement.

Elle le regarda, voguer dans tous les coins, apparemment de nombreuses choses l'intriguait dans la petite pièce.
Elle remarqua que l'attention du jeune homme se porta sur le vase qui contenait de belles roses rouges qui se trouvait sur la petite table, d'ailleurs elle vit qu'une d'elles était fanée, elle ne n'en était même pas rendu compte au cours de la soirée, cela la dérangea , mis elle décida de rester dans le coin de la pièce et attendre que son invité eut finit ce qu'il faisait.
Il n'avait pas répondu à sa phrase, d'après l'apparence de celui-ci, elle supposait qu'il était quelqu'un de peu bavard, mais elle trouvait que le silence pesait énormément et souhaitait qu'il brisa celui-ci.
Puis elle le vit prendre l'album qui était sur la table, il regardait avec un air perplexe les photos, elle se demandait s'il lui aussi avait déjà eut des moments de bonheurs avec quelqu'un, puis il se dirigea vers la cuisine, Orihime s'avança doucement pour voir ce qui avait attirer son attention, le repas qu'elle avait mangé tantôt, cela l'amusa, elle pensait qu'il avait peut être un petit creux et qu'il voulait y goûter.

Quand, elle décida se rapprocher, celui-ci se tourna vers elle pour répondre à la parole qu'elle lui avait lancé au début.
Quand elle entendit son nom, elle sourit, elle était enfin contente de pouvoir mettre un nom sur un visage, mais la suite de sa phrase lui fit prendre un air plus sérieux, il semblait que c'était lui qui avait plus à craindre, il était sur la défensive, pourquoi était-il ainsi, pourtant c'était à elle d'avoir peur... Mais peut être que cela s'expliquer au fait que lui n'en était pas un, un humain...

_ Et bien oui je pourrais t'aider, pourquoi pas, je ne suis peut être super intelligente, mais je ne suis pas pour autant idiote et puis personne ne peut dire que je ne peux pas faire quelque chose...

Elle s'avança près de la table et saisit la rose fanée dans le vase, elle se dirigea vers la poubelle qui se trouvait à deux mètres du jeune homme et jeta la fleur. Elle n'avait pas remarqué, qu'elle avait fait cette action avec une telle rapidité, comme s'il fallait que s'en débarrasser au plus vite, se débarrasser des choses qui se rapprocher de la fin, de la mort. Puis elle regarda son invité et lui fit un sourire.

_ Alors dis-moi qu'est-tu donc venu chercher ici, que t'attendais-tu à trouver, tu sais je n'ai pas grand chose à offrir, mais j'ai le coeur sur la main et je ne peux supporter de voir une personne souffrir, même s'il s'agit de mon ennemi, certes je ne suis qu'une simple humaine, je n'ai pas une force extraordinaire, mais j'ai tout de même le courage de faire face. Il est peut être vrai que les choses soient différentes pour toi, nous ne sommes pas du même monde, j'aimerais savoir es-tu... un hollow ?

Elle voulait savoir, savoir tout de lui, cet être l'intrigua bien plus qu'elle ne voulait se l'avouer, elle ne comprenait pas très bien ce qu'il venait faire ici, mais au fond, elle se disait que s'il avait décider de se montrer à elle c'était qu'il y avait une raison. Elle sentit une lègère douleur parcourir son doigt, quand elle le regarda, elle vit qu'une épine avait transpercé sa peau, quelques gouttes de sang s'échappèrent de la minuscule fissure.

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